En Afrique de l’Est, le maïs est la principale denrée de base. Dans cette région, le commerce transfrontalier joue un rôle important sur le plan de la circulation des flux de la céréale entre les pays en déficit et les nations enregistrant des surplus.
En Tanzanie, l’Office des céréales et autres produits (CPB) prévoit d’acquérir 420 000 tonnes de maïs chez les exploitants durant la campagne 2021/2022. Cette opération d’un coût de 200 milliards de shillings (86 millions $) sera effectuée sur la base d’un tarif de 500 shillings par kg (0,2 $), un niveau au-dessus des prix du marché tournant autour de 200-300 shillings.
Elle permettra notamment à l’organisme public de disposer d’un stock suffisant pour faire face à ses obligations commerciales. Le CPB s’est en effet engagé à fournir cette année 144 000 tonnes de maïs à l’entreprise industrielle kenyane Grain Industries Ltd et finalise des discussions avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour lui fournir un volume de 50 000 tonnes.
Par ailleurs, l’Office compte envoyer plus de 100 000 tonnes de la céréale vers un entrepôt de stockage au Kenya géré par Kapari Limited. Au-delà de l’exportation, l’institution qui est également responsable de la valorisation des céréales dans le pays, envisage d’allouer 54 000 tonnes de la matière première au fonctionnement de ses minoteries installées à Dodoma, Arusha et Iringa.
Pour rappel, la Tanzanie produit environ 6 millions de tonnes de maïs par an selon le Département américain de l’agriculture. Dans le pays, 80 % de la récolte est fournie par les petits producteurs.
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